Je regardais des vidéos pour me renseigner un peu sur les techniques d’autres personnes qui écrivent pour savoir comment elles s’y prennent, car il est bien vrai que l’écriture peut se révéler capricieuse. La première technique rencontrée est la suivante. La vidéo dure plus de 30 minutes donc je vous résume les points essentiels ici de la marche à suivre !
- Ecrire les étapes, très brièvement, de ce qui se passe dans votre histoire, les unes à la suite des autres.
Exemple au hasard : Judith a la cinquantaine, elle rencontre une autre femme du même âge. Tout les oppose. Pourtant petit à petit une amitié naît entre elles. L’une des deux a un accident grave mais survit. L’autre disparaît. Il y a enquête. La disparue est la suspecte n°1…
- Une fois cette étape terminée, on s’assure que nos étapes sont dans le bon ordre, on peut découper les étapes pour les remettre dans l’ordre ou les numéroter puis on reprend chaque étape en faisant de vraies phrases, on apporte un peu de liant. Cette fois on obtient un résumé, ce qu’on peut appeler un synopsis et qui devrait faire environ une page Word. On peut parler de premier jet et apporter des précisions comme le type d’accident, l’âge des personnages, la situation familiale…
- On raconte ou on lit ce résumé à quelqu’un – c’est ce qui est conseillé dans la vidéo mais pour ma part je ne suis pas certaine d’être d’accord avec le fait de parler de l’histoire à quelqu’un avant qu’elle ne soit rédigée. Cette étape a pour but de se rendre compte des problèmes narratifs par l’oralisation, et aussi d’avoir un retour grâce aux questions que votre auditeur vous posera
- Le vrai travail de rédaction peut débuter. On reprend son synopsis et on décompose chaque étape en apportant ce qu’on veut comme détails, descriptions, profondeur des personnages etc.
- S’ensuivront des brouillons et des brouillons jusqu’à satisfaction de l’auteur !
Il me semble que cette méthode fonctionnera très bien pour les auteurs dits architectes, c’est-à-dire ceux qui aiment tout prévoir d’avance et établir un plan avant de se lancer dans l’écriture. Toutefois, elle me semble plutôt risquée pour les auteurs dits jardiniers : ceux qui s’ennuient une fois qu’ils savent ce qu’ils vont écrire et qui ne passent alors pas au stade de la rédaction pour cette raison. Faisant partie de ces derniers, je vais qu’en même m’y essayer ! Et vous ?